par Yoann
La Roumanie vote ce 4 mai pour le premier tour de son élection présidentielle, et l'Union européenne montre des signes d'agacement. Entre arrestations, pressions médiatiques et bulletins manquants, le scrutin s'annonce explosif.
Alors que la Roumanie vote, l'UE multiplie les pressions pour éviter un scénario à la Orbán.
Un candidat «problématique» pour Bruxelles
Călin Georgescu, favori des sondages, incarne la ligne souverainiste qui inquiète Bruxelles. Proche de Trump et opposé à l'aide militaire à l'Ukraine, il promet de nommer George Simion (figure anti-système) comme Premier ministre. Une perspective qui fait tanguer les capitales européennes.
Dérives autoritaires ou bataille démocratique ?
Avec l'expulsion d'un journaliste irlandais et des accusations de fraude électorale, l'UE est accusée d'ingérence. La diaspora roumaine, majoritairement acquise à Călin Georgescu, dénonce déjà des entraves à son vote. Un scénario qui rappelle les tensions de décembre dernier, quand l'élection de Georgescu avait été annulée.
source : Le Média en 4-4-2